Strasbourg, le 17 avril 2018 Pour la quatrième fois déjà, nous avons pris le temps lors d'une séance plénière de débattre du Futur de l'Europe. Ce rendez-vous récurrent accueillait cette fois un homme qui fut élu voici un an sur un programme résolument pro-européen: j'ai nommé bien sûr Emmanuel Macron. Dans ma prise de parole au nom des Verts/ALE, je me suis réjoui que le siège français en Europe soit à nouveau pleinement occupé politiquement, et j'ai souligné que l'ambition que le président français dessine pour l'Union européenne se rapprochait en de nombreux points des luttes que les écologistes mènent de longue date. Mais c'est au mur que l'on reconnaît le maçon, et les actions du président français sur son territoire racontent une tout autre histoire, qui met à mal la devise française : liberté, égalité, fraternité. Où est la LIBERTE, lorsque vos citoyens peuvent être surveillés, assignés à résidence ou perquisitionnés, sur de simples soupçons de la police ? Où est l’ÉGALITÉ, quand toujours plus de précarité aux travailleurs alors qu’en même temps, vous faites des cadeaux fiscaux aux plus riches ? Où est la FRATERNITÉ quand votre police lacère tentes et sacs de couchage de migrants ?