Les Verts européens dénoncent le greenwashing crypto - L'Echo
Des "cryptos vertes" sont apparues pour financer le marché de la compensation carbone. D'après une étude commandée par Les Verts, leur impact environnemental est nul, voire négatif.
Si je suis né en 1963 à sur le territoire de Bruxelles-ville, je suis anderlechtois depuis toujours, mis à part une escapade à Uccle, puis Forest au début de mon mariage avec Béatrice, en 1986. Nous nous y sommes installés en 1990 et nous y avons vécu avec nos quatre enfants – Anne-Sophie (1988), Olivier (1990), Emmanuelle (1991) et Xavier (1995), lesquels ont progressivement pris leur envol, de sorte que la maison est devenue pour eux un lieu de passage ou parfois une base de repli temporaire avant de nouveaux envols.
Trois décennies d’écologie politique
Mon engagement à Ecolo date de 1991, lorsque nos amis anderlechtois m’ont convaincu de remettre les pieds en politique. Je m'y étais déjà frotté pendant mes études, comme membre du comité de l’Assemblée Générale des Etudiants de l’UCL et représentant de ceux-ci au Conseil Académique deux années durant.
Pourquoi l’écologie politique ? Les raisons qui m’ont conduit il y a 30 ans chez les Verts n’ont fait que se renforcer depuis lors. C’est d’abord une question de pratiques politiques: dans un système belge cadenassé par les clivages et perclus de clientélisme, Ecolo me semble le meilleur choix pour faire de la politique autrement. Les Verts prennent le citoyen au sérieux et font appel au sens des responsabilités de chacun. Ils sont aussi ceux qui osent voir au-delà du court-terme, et si nous voulons la justice sociale, économique, environnementale, c’est non seulement ici et maintenant, mais aussi pour tous les habitants de la planète Terre, présents et à venir.
A Ecolo, mon parcours local m’a conduit à siéger 12 ans sur les bancs du Conseil Communal d'Anderlecht, d’abord dans l’opposition puis dans la majorité. Cela dit, ne déduisez pas de mon enracinement à Anderlecht une quelconque conclusion dans le domaine footballistique : je n’ai jamais été supporter de ce qui est d’abord et avant tout une entreprise commerciale, fort peu citoyenne au demeurant.
Au niveau fédéral, je me suis dans un premier temps consacré aux questions de relations internationales et de sécurité qui m’ont toujours passionné. C’est à ce titre qu’Isabelle Durant a fait appel à moi comme conseiller lors de la première participation gouvernementale fédérale d’Ecolo (1999-2003).
Mais cela fait maintenant plus de vingt ans que mon principal lieu d’investissement politique est l’Union Européenne. En 1999, je succède à Olivier Deleuze comme représentant d’Ecolo à ce qui était encore la Fédération Européenne des Partis Verts. Quatre ans plus tard, j’intègre son comité exécutif, juste à temps pour contribuer à sa mutation en Parti Vert Européen (PVE). En 2006, le conseil du PVE me porte à sa tête, en compagnie d’Ulrike Lunacek, une députée nationale autrichienne et une amie. Au sein du PVE, je me suis principalement focalisé sur les questions de contenu, en conduisant les travaux qui ont mené à l’adoption de notre charte (qui définit l’identité commune des Verts européens), de notre vision sur l’avenir de l’Union Européenne, et de nos orientations en matière économique et en matière sociale. En juin 2009, Ulrike et moi sommes tous deux élus au Parlement Européen ; en novembre 2009, je suis reconduit pour un ultime mandat de 3 ans à la tête du parti aux côtés cette fois de Monica Frassoni, ex co-présidente du groupe des Verts au Parlement Européen. Ce mandat, et ma présence de près de dix ans au sein de l’exécutif des Verts européens, s’est achevé en novembre 2012.
Un écologiste dans le monde des affaires !
Si mon engagement politique est une vraie passion, jusqu’à l’été 2009, il n’a pas constitué ma profession. Après une formation d’ingénieur civil en mathématiques appliquées – au cours de laquelle je m’étais juré de ne jamais plus faire d’informatique – je suis rentré en 1987 dans une firme qui est un des acteurs importants de ce secteur !
Quand j’y suis rentré, on m’a très vite assuré que je ferais une carrière commerciale. Marchand de tapis, moi ? Pas question, me disais-je. Et pourtant, avait-on sans doute senti chez moi la passion de convaincre. Toujours est-il que c’est principalement de ce côté là que j’ai construit mon parcours, m’occupant de clients industriels (sidérurgie, électronique, automobile, aéronautique…), du niveau belgo-luxembourgeois au niveau européen (déjà !). Ces 22 années passées au cœur du monde des affaires et de l’industrie m’en ont donné une connaissance de première main (ce qui explique mon intérêt pour les questions économiques), de quoi tenir tête aujourd'hui à leurs lobbyistes. Ayant vécu de l'intérieur les premières décennies de la mondialisation néo-libérale, ce chapitre de ma vie professionnelle a forgé ma conviction que pour remettre l’économie au service du développement humain, des réorientations profondes doivent s’y faire, et il ne faut pas craindre d’innover !
2009 : ma passion devient mon métier
C’est en 2008 que l’assemblée générale d’Ecolo décide de faire de moi son deuxième candidat pour le Parlement Européen. En juin 2009, près de 23% des électeurs francophones choisissent de faire confiance à Ecolo à l’Europe, ce qui fait de moi un député européen.
Au sein du Parlement Européen, chaque député est tenu d’être membre de deux commissions parlementaires et de deux délégations inter-parlementaires. Ces dernières constituent essentiellement des forums de discussion entre parlementaires européens et étrangers. J’opte spontanément pour les délégations Chine et Etats-Unis, en raison de l’importance de ces deux acteurs dans les affaires de la planète, mais vu le caractère très généraliste de leurs travaux, leur intérêt m’apparaîtra rapidement limité. Par contre, pour ce qui est des commissions parlementaires, mon choix se porte sur les commissions des affaires économiques et monétaires (ECON) et de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE). C’est là sans doute que j'ai pu au mieux valoriser mon expérience professionnelle préalable, et démentir par mon action le cliché qui fait des écologistes des incompétents en matière économique. Ce sont surtout des commissions législatives : elles travaillent sur des textes pour lesquels le Parlement Européen est co-décideur (ou co-législateur). En effet, il ne m’intéressait guère de faire partie de commissions débattant de thèmes, aussi importants soient-ils, sur lesquels le Parlement n’a institutionnellement pas voix au chapitre. Ce premier mandat, dans la foulée de la crise financière mondiale, m'a donné la chance de travailler sur des sujets cruciaux comme celui de la réponse institutionnelle de l'UE à la crise de l’Euro ou encore celle de la régulation du secteur bancaire.
Si être député, c’est faire de la législation de qualité au service de l’intérêt général, c’est tout autant garder un pied solidement enraciné dans la société. Concrètement, cela signifie recevoir au Parlement des citoyens et des représentants de la société civile, mais aussi sortir de nos murs pour aller à leur rencontre sur le terrain. Et ce, pour expliquer le travail législatif comme pour être à l’écoute de ce qui se vit dans la société, de manière à garder en permanence la boussole politique orientée vers le nord de l’intérêt général. Si la pandémie a provoqué un fort ralentissement de ce volet de mon activité, l'envie de reprendre ces rencontres "en vrai" me démange.
Après un premier mandat de législateur européen, j'ai été confirmé à deux reprises par Ecolo pour porter nos couleurs au Parlement Européen. Mais depuis 2014, mon métier a changé, puisque j'ai été élu par mes pairs comme co-président (initialement aux côtés de Rebecca Harms puis de Ska Keller, deux eurodéputées allemandes) du groupe politique Verts/Alliance Libre Européenne. Même si je garde un pied en ECON, mon rôle a changé : il s'agit à la fois de diriger un groupe de plus de 70 députés et de plus de 125 collaborateurs, de représenter ce groupe face aux collègues mais aussi à la présidence de la Commission et du Conseil Européen et de défendre et d'illustrer le projet politique des Verts dans le débat public.
Et à part cela…
… il y a tant de choses à vivre et à faire sur cette Terre. Pour ce qui me concerne, j’aime passer du temps – ce bien si précieux – à discuter en famille à table, à lire, à voyager ou à me balader. Parmi mes auteurs favoris, en vrac : Tolkien, Jared Diamond, Isaac Asimov, John Grisham, André Gorz, Frédéric Lenoir, Iain Pears, Ken Follett, le duo Sandra Laugier/Albert Ogien, Cynthia Fleury, Gaël Giraud… Mes gouts musicaux sont variés mais finalement assez classiques : de Dire Straits à I Muvrini, de Vivaldi à Enya, de Paolo Conte à la tradition Klezmer, de Goldman à Bénabar en passant par Tryo et tant d’autres. Je ne manquerai pour rien au monde un passage du Cirque du Soleil et je ne me lasse pas de revoir les trilogies de Peter Jackson en Terre du Milieu. Parmi mon hit-parade des séries, on retrouvera sans surprise Baron Noir ou Borgen, mais aussi Le Bureau des Légendes, the Last Kingdom, Engrenages ou encore Downton Abbey. Mes lieux favoris, à part chez nous, sont la Toscane, les Causses et les Cévennes, un petit village des Ardennes nommé Nollevaux et un autre dans le sud de la Bourgogne, Taizé. Si on se rencontre pour la première fois, une de mes premières questions sera probablement « d’où es-tu ? », nos racines définissant une certaine part de notre identité.
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Diplômé de l’ULB (licence en sciences politiques) et de l’Université de Cambridge (MPhil in Development Studies), il a débuté son parcours professionnel comme conseiller au Sénat de Belgique, dans le cadre des travaux de la Commission spéciale “Mondialisation”. Il a rejoint ensuite les rangs du Centre National de Coopération Développement (CNCD-11.11.11), où il a occupé le poste de chargé de recherches en matière de financement du développement. En 2010, il est engagé comme conseiller politique Ecolo en charge des travaux législatifs de la Commission des affaires économique et monétaire (ECON) du Parlement européen.
Depuis 2019, il assure également la fonction de chef du cabinet de Philippe Lamberts. Ses domaines d’expertise concernent la régulation bancaire, la finance durable, le Pacte Vert pour l’Europe (Green Deal) et les enjeux fiscaux. Il consacre en outre une part importante de son travail à la rédaction de tribunes mensuelles dans la presse francophone ainsi qu’aux discours de Philippe Lamberts. Il a en outre créé le site web https://pechesbancaires.eu/ qui propose un classement des banques actives en Belgique sur base de critères éthiques et de solidité financière. Ses autres projets pédagogiques incluent la réalisation de capsules vidéo, qui totalisent à ce jour plus d’1,6 million de vues. Enfin, il est à l’initiative du livre « Clichés de famille. Oser (re)parler politique à table », publié en 2013.
Theresa a suivi un cursus universitaire "européen" : après avoir obtenu un Bachelor en études interdisciplinaires et internationales des universités de Clermont-Ferrand (FR) et de Regensburg (DE), elle a enchaîné à l'ULB un ‘bilingual (EN-FR) postgraduate studies in international politics’.
C'est dans le journalisme qu'elle a fait ses premiers pas professionnels (au sein de la rédaction d’information d’ARD, chaîne publique de télévision allemande) avant d'atterrir à Bruxelles où elle s'est spécialisée sur les questions d'énergie, en travaillant pour plusieurs associations actives dans le domaine des énergies renouvelables.
Cette expérience l'amène à rejoindre en 2015 l’équipe de l'eurodéputé luxembourgeois Claude Turmes, surnommé "Mister energy" dans la bulle européenne. Suite à la nomination de ce dernier comme Ministre au sein du gouvernement luxembourgeois, elle poursuit son travail au sein du Parlement européen auprès de la députée luxembourgeoise Tilly Metz, avant de rejoindre l’équipe de Philippe Lamberts en 2019.
Forte de son expérience et de sa connaissance des langues (français, allemand et anglais), elle assiste ce dernier dans ses fonctions de co-président du Groupe des Verts/ALE, en se chargeant tout particulièrement des enjeux de politique interne. Elle assure notamment le suivi des travaux du bureau politique, renforce les liens entre la co-présidence et les député.e.s membres du Groupe, assure la coordination avec les président.e.s des autres Groupes politiques du Parlement, et gère les relations avec les citoyens et les médias.
Maino rejoint l'équipe au début de la nouvelle législature en novembre 2019 pour assister Philippe dans son travail en tant que co-président de Groupe des Verts/ALE. Au sein de l'équipe, il consacre une partie importante de son travail aux différents outils de communication; de la rédaction de publications et de discours à la production audio-visuelle et la gestion des différents réseaux de Philippe.
Il est en charge des relations avec la presse et les médias et assure avec Theresa la gestion journalière du bureau.
Enfin, il suit également les dossiers portant sur la santé, l'agriculture, et les matières portant sur la transparence, la démocratie et l'égalité des droits.
Maino est diplômé en Sciences Politiques à l'Université Libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit Brussel (FR-NL) et en Politique Internationale à la KU Leuven (EN). Au long de son parcours académique, il s'intéresse particulièrement aux dynamiques de gouvernance externe des politiques de l'Union Européenne et aux politiques sécuritaires de l'Union Africaine.
mail maino.vanalfen@europarl.europa.eu
tel +32 2 28 57388
lang FR NL EN
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François Denuit a rejoint l’équipe de Philippe Lamberts au mois d’octobre 2019 comme conseiller politique en charge du suivi des travaux législatifs de la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen. Ses domaines d'expertise concernent la gouvernance économique et la politique sociale, le Green Deal, la transition juste et le plan de relance européen. Il est également responsable de la mise en œuvre d'un projet de conférence sur le développement d’une société "post-croissance" au niveau européen. Enfin, il consacre une partie de son temps à la rédaction de tribunes, discours et autres publications pour le compte de Philippe Lamberts.
Doté d'un bachelier en ingénieur de gestion (ULB), d'un master en management public (ULB) et d'un master complémentaire en études européennes (Collège d’Europe), François a travaillé comme consultant dans le secteur des systèmes de paiements et dans les relations publiques pour un mouvement politique citoyen militant pour une Europe fédérale. Il a ensuite réalisé un doctorat en sciences politiques et sociales (ULB et University of Warwick) consacré à l'instauration d'un revenu universel à l'échelon européen et a enseigné les questions de justice sociale à l’ULB. Avant de rejoindre Philippe Lamberts, François a travaillé comme conseiller politique auprès du Groupe Ecolo au Parlement Bruxellois, notamment sur les questions d'accès aux droits sociaux.
Toujours actif sur le plan académique en parallèle, François est actuellement collaborateur scientifique au Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) et à l’Institut d’études européennes (IEE) de l'ULB, ainsi que chercheur associé au think tank Etopia. Ses recherches portent principalement sur le revenu universel, l'Europe sociale et la transition sociale-écologique. François s’implique également au niveau local comme conseiller au CPAS d’Etterbeek et comme co-président de la section locale Ecolo-Groen d’Etterbeek.