Non, spéculer sur l’énergie n’est pas positif pour la société !

Tout comme la nourriture, l’électricité et le gaz sont aujourd’hui devenus de simples produits spéculatifs : les banques et les traders de l’industrie fossile parient massivement sur les prix futurs de ces matière premières en espérant tirer un gros profit à très court terme. Par ce biais, ils contribuent à amplifier la volatilité des prix de l’énergie. Si elle enrichit une minorité de traders, la spéculation financière appauvrit surtout des millions d’Européens, touchés de plein fouet par la hausse des prix du gaz et de l’électricité.

Il est donc urgent de réduire drastiquement l’emprise de la finance sur les biens communs que sont l’énergie et l’alimentation. Cet avis n’est malheureusement partagé ni par la Commission, ni par les superviseurs européen (AEMF) et néerlandais (AFM) des marchés financiers. Récemment auditionnés au Parlement, ces trois acteurs institutionnels ont répété en boucle combien la spéculation était positive pour la société.

Vous trouverez ci-dessous quelques extraits de ce débat surréaliste. Pour celles et ceux qui veulent approfondir ce sujet, voici le lien vers mes tribunes cosignées avec Olivier De Schutter : Prix de l’énergie: il est temps de s’attaquer aux spéculateurs et Il faut d’urgence interdire la spéculation sur la faim