« Cachez cette niche fiscale que je ne saurais voir »

Ce week-end, le G20 a formellement approuvé la réforme de la fiscalité internationale, déjà signée par 136 pays, avec en son cœur l’instauration d’un impôt minimum global de 15% sur les bénéfices des multinationales. Si le deal offre des avancées, il ne permet pas de mettre fin au « business model » des paradis fiscaux.
Il est encore temps de combler certaines failles de l’accord, au niveau européen en particulier. Pour autant que les États membres de l’Union européenne, Belgique en tête, commencent par balayer devant leur porte.

Car derrière les cris de victoire encensant un accord « historique », c’est la stratégie de l’autruche qui prévaut, feignant de ne pas voir les niches fiscales et autres régimes d’exception qui limitent fortement la portée du deal.

Il est temps d’oser prendre le taureau de la concurrence fiscale par les cornes. Après tout, il ne s’agit « que » de lutter contre les inégalités sociales, de retrouver des moyens d’investir dans notre avenir et, in fine, de renforcer notre démocratie…

Retrouvez mon analyse complète dans ma carte blanche, cosignée avec mes collègues Gilles Vanden Burre et Cécile Cornet parue sur le site du Vif.

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Philippe